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Films / La fille en laisse
6.22/10
(9 notes)
Réalisé par Raphael Nussbaum
Avec Candice Rialson, Ed Bishop, Joan Blackman, Teri Guzman et Brett Parker

Année de production : 1974
Date de sortie : inconnue
Durée : inconnue
Titres alternatifs : Pets

Genres : Drame, Epouvante-horreur
C'est qu'il lui en arrive des vertes et des pas mûres en 90 minutes à notre nana. Improvisée dans un premier temps braqueuse avec sa copine Pat, elle ligote un automobiliste puis le viole à moitié dans un coin de verdure. Parlez d'un supplice !
Ensuite, la voici reconvertie en objet sexuel d'une bourgeoise lesbienne qui finit par la faire tomber dans les pattes d'un très étrange personnage du nom de Victor. Un déglingué de première qui ne tarde pas à mettre en cage sa nouvelle compagne dans son sous-sol peuplé d'animaux sauvages, dont des lions. Ne faisant visiblement pas de distinction entre l'être humain et nos amis les bêtes, il "dresse" Candice la tigresse à grand renfort de coups de fouet et autres humiliations.
Commentaires - 1 élément
hcar1 le 2013-03-29 15:51:09
Réalisateur tombé aux oubliettes, mais a-t-il jamais été re(connu) ? Raphael Nussbaum offre en 1974 cette Fille En Laisse. D'aucuns diront que ça sent le navet, d'autres, comme Les chiennes De Garde, s'offusqueront d'une entreprise à priori malsaine et y verront une attaque détestable faite envers les femmes. Que nenni ! en regardant cette oeuvre avec les yeux d'un nouveau né, on s'aperçoit que le propos est loin d'être perverti par une soi disant misogynie.

Bonnie fuit un homme violent et méprisable. Sa route croise celle de Pat, une black qui méprise les hommes et les détrousse. Après une aventure épique, Bonnie devient modèle pour l'artiste Géraldine et elles entament une relation saphique. Mais Bonnie aime surtout les hommes...

En voyant ce métrage, j'ai d'abord eu un vertige, le film a beaucoup vieilli. La qualité vhs a sa part de responsabilité mais le directeur de la photographie n'est pas un artiste confirmé : Pets (titre original signifiant animaux de compagnie) a donc un visuel assez dégueulasse par moment. Ensuite, les dialogues sont plutôt pauvres et la direction d'acteurs chancelante : on se retrouve face à une bobine qui aurait pu virer au tragique. C'est sans compter sur l'intelligence du propos. Si Nussbaum n'est pas Kubrick, il sait donner à sa Fille En Laisse une intéressante réflexion sur la guerre des sexes et en découle une judicieuse métaphore filée sur la liberté féminine. Loin d'être toujours sagace, le film garde un côté sarcastique appréciable. Parfois à la limite de l'acceptable (car trop schématique), souvent cinglant, Pets est une oeuvre méconnue qui a du mérite. 2,5/5 (moyen plus)