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Films / The sleeper (2011)
5.19/10
(16 notes)
Réalisé par Justin Russell
Avec Brittany Belland, Jessica Cameron, John Bloom, Tiffany Arnold, Jason Jay Crabtree et Beverly Kristy

Année de production : 2011
Date de sortie : inconnue
Durée : 1 heure 30 minutes

Genres : Epouvante-horreur

En 1981, les filles de la confrérie Alpha Gamma Theta organisent une fête. Mais alors qu'un invité imprévu arrive, les filles commencent à disparaître une à une.
La police cherche alors à les retrouver, mais arriveront-ils à temps ?
Jaquettes / Images du film
Commentaires - 1 élément
hcar1 le 2013-02-07 19:27:03
Les années 70 et 80 ont marqué pas mal de cinéastes avec la vogue des survivals et autres slashers, Justin Russell est de ceux-là. Son premier film, The Sleeper suit donc les chemins d'un genre codifié et se permet des hommages et des références explicites au genre du slasher. C'est un film d'ambiance à l'esthétisme vintage qui regarde trop dans le rétroviseur et pas assez devant lui.

Amy est une étudiante sans histoire qui vit en coloc, un jour elle est accostée par les membres d'une sororité , les Alpha Gamma Theta. Lors de la soirée, le téléphone retentit encore une fois...

Russell est un fan, il aime le cinéma d'horreur, se rappelle les poids lourds du genre (Halloween, Vendredi 13 ou encore Black Christmas), il donne à son métrage le grain poisseux de cette époque et filme à la façon d'un Lustig (Maniac). The Sleeper se veut un hommage constant, à l'instar des superbes The House Of Devil et The Innkeepers de Ti West, aux productions eighties. Avec un climat tendu, que la musique et le fond sonore rendent encore plus angoissant, avec un rythme lent qui charge le récit des effluves de la mort, ce petit film a de quoi éveiller l'intérêt. Et puis il y a cette césure brutale à mi-chemin comme pour mieux apaiser une tension trop mise en évidence, ma foi assez entraînante (2 mns où j'ai cru que j'avais une wii). Particulier mais audacieux. The Sleeper n'est quand même pas une réussite, à vouloir trop jouer la déférence, Russell en oublie son propre bébé. D'abord, il reprend tous les clichés (elle court, il marche, il la rattrape ; psychologie sommaire...). Ensuite son histoire est limite un copier coller. Il joue trop sur un rythme en grand 8, appuie des effets jusqu'à les ridiculiser par moment. Les maquillages, quant à eux, ne sont pas top mais au-moins ils sont à la traditionnelle. Enfin, sa direction d'acteurs souffre à de trop nombreuses reprises. Ce peut être aussi un charme. The Sleeper pourrait plaire aux vieux dinosaures mais fuis si tu n'aimes pas l'apathie. 2,5/5 (moyen)