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Artistes / Bruno Coulais

Bruno Coulais, né à Paris le 13 janvier 1954, est un compositeur français, surtout connu pour ses musiques de films.

Ayant d'abord reçu une formation classique (violon, piano) le destinant à composer de la musique de concert contemporaine, il s'oriente progressivement vers le cinéma à la suite d'une série de rencontres, dont François Reichenbach qui lui confia, en 1977, la musique du documentaire Mexico Magico, et Marie Bodin, productrice, qui lui fit composer la musique de son premier long métrage Qui trop embrasse de Jacques Davila. Sa carrière reste assez discrète, avec beaucoup de travaux pour la télévision. On retrouve souvent son nom sur les téléfilms de Gérard Marx ou Laurent Heynemann, et au cinéma, il est remarqué pour sa collaboration, à trois reprises, avec Christine Pascal (Le petit prince a dit, 1992), ou encore sur un film comme Le Fils du requin d'Agnès Merlet (1993).

En 1994, il rencontre Josée Dayan, téléaste qui lui permet de composer une musique assez remarquée sur le feuilleton TV La Rivière Espérance (France 2, automne 1995) et avec laquelle il collaborera à nouveau par la suite, sur d'autres superproductions (Le Comte de Monte-Cristo, Balzac) comme sur des téléfilms plus intimistes (Les Nuiteux).

En 1996, lorsqu'il rencontre Claude Nuridsany et Marie Pérennou, les deux réalisateurs du documentaire Microcosmos. Ce film singulier, qui laisse une grande place à la musique, obtient un grand succès et le met au premier plan des compositeurs les plus demandés du cinéma français. Le César de la meilleure musique de film lui est ainsi décerné en 1997, ainsi qu'une Victoire de la musique. Cette notoriété est définitivement confirmée avec les bandes originales d'Himalaya (1999, 2e César) et Les Rivières pourpres (2000), et depuis le nom de Bruno Coulais semble se retrouver systématiquement sur les nouveaux "blockbusters" à la française (Belphégor, Vidocq), tout en étant encore associé, paradoxalement, à des films beaucoup plus confidentiels. Cependant, après Le Peuple migrateur, en 2001, Coulais annonce son désir de réduire ses contributions au cinéma et de se consacrer à d'autres projets (création d'un opéra pour enfants, projets avec Akhenaton ou encore avec le groupe corse A Filetta avec lequel il travaille depuis sa musique pour Don Juan de Jacques Weber en 1998).

On le retrouve cependant en 2002 sur un dessin animé, L'Enfant qui voulait être un ours, et en 2004 sur Agents secrets de Frédéric Schoendoerffer et surtout sur le grand succès de l'année, Les Choristes de Christophe Barratier, dont la musique obtient un succès aussi considérable que celui du film, ce qui vaudra à Coulais son troisième César. Depuis, les collaborations de Coulais au cinéma semblent limitées aux réalisateurs avec lesquels il a déjà expérimenté une certaine affinité, en particulier Jacques Perrin, Frédéric Schoendoerffer, James Huth (Brice de Nice, 2005).

En 2005, il dirige dans la cathédrale de Saint-Denis son Stabat Mater avec la participation de Robert Wyatt, et le chœur Mikrokosmos.

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