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Artistes / Svinkels

D'abord appelé Javan, le nom Svinkels vient de celui de la Swinkels traditional beer, bière de type "Pils" du brasseur néerlandais Bavaria, réputée pour être la moins chère sur le marché. Au lycée, on les appelait donc les Svinkels car, par manque de moyens et préférant la quantité à la qualité (meilleur rapport : qualité/cuite), ces MC achetaient uniquement cette bière pour faire la fête.

Le groupe fait sa première apparition musicale en 1997, sur la compilation Police avec leur morceau Alcootest. À L'époque le groupe est seulement composé de Gérard Baste et Nikus Pokus. Sur la même compilation "Les Professionnels" officient, composé de M. Xavier et Frédéric Lansac. Les deux groupes fusionnent et gardent le nom des "Svinkels". Leur style est comparé aux Beastie Boys ou à Cypress Hill lors de leurs passages sur scène. Ils se font connaître par les titres Cereal Killer, sur Juste fais là ! sortie en 1997 et Réveille le punk, sur l'album Tapis rouge datant de 1999 qui sera par ailleurs le premier clip du groupe. DJ Pone, meilleur DJ français de 2000 à 2003 ainsi que champion du monde par équipe avec le groupe de DJs Birdy Nam Nam, rejoint le groupe en 2001. Les Svinkels font partie du collectif Qhuit (composé de TTC, Triptik, AMS Crew, Rhum-G et L'Animalexxx) formé en 2004, avec lequel ils produisent l'album Gran Bang.

Leur style, radicalement différent de la grande majorité du hip-hop français, varie, du comique (J'pète quand j'crache, Le Svink c'est chic, Boule puante parlant des odeurs corporelles) dans la veine de TTC (souvent en duo avec eux), à l'artistique, tournant en dérision des sujets sérieux comme l'alcoolisme (Cereal Killer) en passant par quelques morceaux engagés (Front contre front, L'Internazionale, Dizy qu'il est fini ou encore Le corbeau) et la musique punk (Réveille le punk).

Les Svinkels définissent eux-mêmes leur musique par les termes « crade-core » où bien « slip-hop ». L'une des particularités des Svinkels vient de leurs textes où l'on perçoit nombre de jeux de mots d'un goût souvent douteux (exemple « retour aux seventies, c'est pire que Seven quand je tise » sur Raid Def Jam (Bois mes paroles) et de multiples références musicales plus ou moins "référencables" comme Nina Hagen, les Bérurier Noir, Jean Ferrat ou Pantera sur Réveille le Punk ( « Gérard Baste la Nina Hagen française » « Mais jamais j’brûlerai mes vieux albums des Bérus - Fils j’en suis trop féru plus que Jean Ferrat - Je préfère le rock ferreux de Pantera » ), les Beastie Boys ( « C'est le Svink Papa, tu sais: les Beastie Français » dans "Droit dans l'mur" sur Dirty Centre) ou meme Alanis Morissette dans "Happy Hour": « J'tourne à l'anis comme Morissette » ! .

Conformément à leur style en constante évolution, leur dernier album Dirty Centre fut principalement influencé par le Dirty South américain. Inventé par Gérard Baste, l'album est basé sur le concept du « Dirty Centre », ou comment s'approprier les codes américains pour mieux les détourner, comme l'indiqua le groupe à maintes reprises.

Le groupe est dissous en janvier 2009.

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