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Réalisateurs / Asghar Farhadi

Asghar Farhadi, né en 1972 à Khomeynishahr (près d'Ispahan), est un scénariste et réalisateur iranien.


Asghar Farhadi suit des études de théâtre. Il obtient un diplôme de premier cycle en arts dramatiques et une maîtrise de mise en scène théâtrale à l’université de Téhéran et l’université Tarbiat Modarres. Il tourne ensuite des courts métrages de 8 mm et 16 mm au Département de la société du cinéma de jeunesse d’Ispahan avant d'écrire des pièces de théâtre et des scénarios pour la télévision iranienne, IRIB.

Il réalise des séries télévisées documentaires comme la série populaire Histoire d’une ville et collabore au scénario du film La Basse Altitude d’Ebrahim Hatamikia.




En 2003, il réalise son premier long métrage : Dancing in the dust, qu'il coécrit avec Alireza Bazrafshan et Mohammad Reza Fazeli.

Un an plus tard, Farhadi se lance dans la réalisation de son deuxième film qu'il intitule Les Enfants de Belle Ville. Sorti en France en 2012, ce drame s'intéresse au sujet de la peine de mort qui est encore très appliquée en Iran.

En 2006, le talent du réalisateur est salué au Festival international du film de Chicago grâce à La Fête du feu, son troisième long métrage qui reçoit le Hugo d'Or.

À propos d'Elly, pour lequel il reçoit l’Ours d'argent du meilleur réalisateur à Berlin en 2009, prend pour sujet un voyage d’un groupe d’Iraniens au bord de la mer Caspienne qui tourne à la catastrophe.

En 2011, Farhadi revient à la Berlinale pour y présenter Une Séparation. Le film gagne l'Ours d'or et les Prix d'interprétation féminine et masculine pour l'ensemble de la distribution. Puis il reçoit, en 2012, le Golden Globe, le César et l'Oscar du meilleur film étranger.

En 2013, il présente son premier film en sélection officielle au Festival de Cannes, Le Passé, tourné en France et très majoritairement en langue française avec Ali Mossafa, Bérénice Bejo et Tahar Rahim. À Cannes, Bérénice Bejo reçoit le Prix d'interprétation féminine pour son rôle de mère de famille recomposée en perte de repères. Le gouvernement iranien accorde au film sa permission pour représenter l'Iran aux Oscars. Comme production intégralement française, l'œuvre a pu être nommée dans plusieurs catégories des Césars 2014 et au Prix Louis-Delluc 2013.

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